Ce 19 juillet 2019, la station spatiale chinoise Tiangong-2 a enclenché sa rentrée atmosphérique avant de finir sa course dans l’océan Pacifique. Celle-ci emporte avec elle Cardiospace et un ensemble d’électroniques co-développés par le CNES et EREMS.
Juil. 19 - La station spatiale chinoise Tiangong-2 vit ses derniers instants en orbite
Fin de mission pour Tiangong-2
Tiangong 2 est un laboratoire chinois mis en orbite le 15 septembre 2016 et qui avait pour principal objectif de préparer la construction d’une future station orbitale. Cette mission a ainsi vu de nombreuses démonstrations technologiques comme l’arrivée d’un équipage de 2 astronautes en 2017 ou encore trois ravitaillements par Tianzhou-1. Ayant été en activité durant presque 3 ans, Tiangong-2 a largement dépassé sa durée de fonctionnement initialement prévue. En amorçant aujourd’hui sa désintégration dans l’atmosphère, les équipes chinoises de la CMSA (China Manned Space Agency) s’assurent de ne pas en perdre le contrôle comme cela avait été le cas avec Tiangong-1 en 2016. Fort de sa récente réussite, la Chine planche actuellement sur Tiangong-3 pour un lancement se profilant horizon 2022. Celle-ci embarquera Cardiospace 2, actuellement en développement chez EREMS.
Premières découvertes de Cardiospace
L’équipement de la station ayant été confié au CNES, c’est la société EREMS qui s’est vu confier la maîtrise d’œuvre de Cardiospace, un équipement permettant l’étude des effets de l’impesanteur sur le système cardio-vasculaire humain. La microcirculation et la macrocirculation sanguine sont notamment suivies à l’aide d’un échographe et d’un laser Doppler. Grâce à Cardiospace, pour la première fois au cours d’un vol spatial, des troubles vasculaires endothéliaux ont pu être observés au niveau de la microcirculation cutanée.